Consommation
La vente de biens alimentaires et non alimentaires en ligne est restée dynamique depuis la fin du confinement en France, selon Foxintelligence et le Boston Consulting Group.

La vente de biens alimentaires et non alimentaires en ligne est restée dynamique dans l’Hexagone depuis la fin du confinement, selon les données de Foxintelligence, cabinet mesurant l'activité de l'e-commerce, et du cabinet de conseil en stratégie Boston Consulting Group (BCG). «Entre le 11 mai et le 6 septembre, les ventes en ligne ont augmenté de 27%» par rapport à janvier-mars 2020, note le BCG, tout en soulignant que cette croissance masque des dynamiques différentes selon les catégories.

«Très soutenue pendant le confinement», la croissance des ventes en ligne de produits alimentaires a été plus modeste en juillet et août, mais connaît «une forte reprise ces dernières semaines», selon le BCG. Un phénomène qui fait notamment la part belle au drive, de loin le mode de livraison préféré des Français. Les données de cette étude visant à comparer les ventes en ligne des GSA (grandes surfaces alimentaires) et non alimentaires, n'incluent pas celles de E.Leclerc, précise le BCG. Son président Michel-Edouard Leclerc avait récemment revendiqué sur RTL «1,1 million de consommateurs supplémentaires sur le drive» pendant le confinement.

L’électronique grand public profite de la crise

L'étude confirme aussi que «les secteurs non alimentaires de la maison et bricolage et de l'électronique grand public sont les grands gagnants de la crise». Ils représentent «respectivement 23% et 29% des ventes en ligne» recensées par Foxintelligence, sachant que «les gens de moins de 40 ans et/ou vivant en zones urbaines sont sur-représentés», indique encore le BCG. À noter que ces données diffèrent de celles publiées récemment par la Fevad, la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (plus de 600 entreprises et 800 sites internet), qui inclue dans sa définition du commerce en ligne la vente de services, à commencer par les voyages qui ont connu une forte décrue depuis que l'épidémie de coronavirus perturbe le tourisme mondial.

Mi-septembre, la Fevad notait en outre que si la progression des ventes de produits en ligne ne compense pas les ventes n'ayant pas été réalisées en magasin lors du deuxième trimestre 2020, l'e-commerce est apparu comme «un amortisseur de la crise pour les commerces et acteurs du commerce qui ont su et pu faire cette conversion numérique et utiliser internet comme un relais du magasin». Une dynamique vérifiée à l’échelle européenne qui a bien entendu très largement profité à Amazon.

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