Le prélèvement à la source et sa mise en œuvre maintenus dès 2019.
L’impression qui se dégage est que l’exécutif voulait montrer aux Français qu’il prenait le sujet très au sérieux, or c’est peu ou prou l’inverse qui s’est produit. Il y aura forcément des ratés, raison pour laquelle la question qui se pose dès à présent est celle du plan de gestion de crise à mettre en place. Mais ce peut être également l’occasion de donner l’image d’une plus grande proximité entre l’administration fiscale et les administrés. La deuxième crainte qui entoure le prélèvement à la source, c’est la conséquence faciale que va entraîner ce changement sur la fiche de paie. Car au-delà du biais psychologique, il y a des enjeux de pouvoir d’achat. Cela reste un sujet potentiellement explosif.
Le succès planétaire de Starbucks, qui s'implante au pays de l'espresso, avec l’Italie qui devient son 78ème pays d’implantation.
On ne peut être qu’admiratif devant un tel succès. A titre d’exemple, le premier magasin de la firme, situé à Seattle, est déjà devenu un musée ! On parle beaucoup de digital et si Starbucks n’est pas en reste sur ce plan-là avec entre autres un programme de fidélité très poussé, cette réussite prouve qu’un réseau physique peut avoir de l’avenir en 2018.
La désaffection des jeunes Américains pour Facebook, selon le
Pew Research Center
(44 % des 18-29 ans disant avoir supprimé l’application à la suite de l’affaire Cambridge Analytica).
Ce sujet en recouvre deux. Premièrement, les jeunes qui se détournent de Facebook, un sujet qui revient souvent sur le devant de la scène, notamment aux Etats-Unis. Deuxièmement, le volet Cambridge Analytica, dont les résultats de l’étude semblent démontrer l’effet d’accélérateur du désengagement des utilisateurs. Mais contrairement à la crise en elle-même, je trouve que la sortie de crise est plutôt bien négociée. Facebook se montre plus ouvert vis-à-vis de sa base utilisateurs et est en train de transformer ce traumatisme en opportunité. Certes, Facebook a un problème de renouvellement. Mais ce n’est pas un drame dans la mesure où il s’agit d’analyser plus largement la stratégie du groupe, qui possède aussi Instagram. Le seuil maximal d’utilisateurs a probablement été atteint pour Facebook qui, en atteignant l’âge adulte, revoit ses enjeux et fait face à de nouveaux défis.
Le record d’impopularité d'Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe.
Deux enseignements se dégagent. D’une part, on a vu l’effet Coupe du monde probablement le plus court de l’histoire de la politique en France. D’autre part, cela met en relief la valeur de la parole présidentielle. Quand les actes sont dissonants, cela se répercute dans les sondages. En dépit de la promesse originelle de gouverner autrement, on a l’impression que l’histoire se répète et qu’Emmanuel Macron se retrouve confronté aux mêmes écueils que ses prédécesseurs. La démission de Nicolas Hulot est venue confirmer ce sentiment. C’est un moment compliqué pour le gouvernement, avec une campagne pour les élections européennes qui s’annonce particulièrement délicate. C’est une crise qui pourrait durer.
Le traitement médiatique de la rixe des rappeurs Booba et Kaaris.
Je ne vais pas en rajouter quant au traitement excessif de ce qui constitue, rappelons-le, un simple fait divers. D’autant que cela permet à certains médias d’enfoncer nombre de portes ouvertes quant aux rappeurs et à la culture qui l’accompagne.
Instagram qui travaillerait sur une application dédiée au e-commerce, selon The Verge.
Ce serait une suite assez logique qui viendrait répondre à une demande généralisée. Instagram étant un réseau d’inspiration à la base, une interrogation pointe : comment devenir un réseau marchand sans se détourner de sa base utilisateurs ? Cela va aussi poser la question de la rémunération qu’en ferait Instagram et du rôle que joueraient les influenceurs dans ce processus. Ce peut être l’occasion de redessiner la relation entre les influenceurs, le réseau social et les marques.
