En 2010, GDF Suez a dépensé 93,5 millions d'euros bruts dans les médias, ce qui fait du groupe d'énergie le 45e annonceur français. Autant dire que le résultat de la compétition d'agences qu'il avait lancée il y a six mois était surveillé. L'agence sortante Australie, en lice, n'a pas été reconduite. Le groupe a choisi d'attribuer le budget de communication de ses marques commerciales de vente d'énergie en France (Dolce Vita pour le B to C, Provalys pour le B to B et Energies communes pour les collectivités) à l'agence Publicis Conseil, préférée en finale à M&C Saatchi GAD. Les agences DDB Paris et Young & Rubicam faisaient partie de la short list de cette compétition orchestrée par VT Scan.
Pour l'énergéticien, l'objectif est triple: augmenter la notoriété de ses marques commerciales, en «renforcer la compétitivité (...) auprès de tous les clients (particuliers, professionnels, entreprises et collectivités)» et accroître la performance commerciale «grâce à une meilleure notoriété de GDF Suez tout en s'appuyant sur une architecture de marques commerciales simplifiée». Cette évolution qui visera à valoriser la marque GDF Suez se fera dans l'esprit de sa signature institutionnelle «Etre utile aux hommes», explique-t-on chez l'annonceur.
Une identité installée en juin 2011 par une autre agence de Publicis Groupe, Saatchi & Saatchi, en charge de la communication corporate de l'énergéticien. Sur le secteur, le leader EDF (33e annonceur français) est, lui, géré par un autre géant de la communication, en l'espèce Euro RSCG C & O (groupe Havas).