Lors d'une visite du laboratoire central d'analyse des contrefaçons de Sanofi-Aventis, mercredi 25 août, le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a déclaré avoir demandé à ses services, en lien avec le ministère de la Santé, de recenser les sites qui vendent des médicaments en violation de la loi et «de les mettre en demeure de cesser immédiatement ces pratiques, en saisissant au besoin le procureur de la République des cas les plus graves». Le ministre a rappelé que «près de 5% des médicaments» en circulation en France «seraient des contrefaçons».