Pas besoin de chercher longtemps le sponsor de la Coupe du monde. Au Cap, où s'est joué le premier match de l'équipe de France, vendredi 11 juin face à l'Uruguay, Coca-Cola est partout: dans la rue, sur les kiosques, les vitrines des commerces et même les vuvuzelas, ainsi que dans et autour du stade. Coca-Cola a créé une bouteille spéciale pour l'événement, avec des ballons incrustés dans le verre. En 2005, Coca-Cola a signé avec la Fifa, la Fédération internationale de football, un contrat de quinze ans (2007 à 2022) pour environ 400 millions d'euros.
Au Cap, les autres partenaires de la Fifa sont plutôt discrets. Pour les trouver, il faut sortir du stade, où seuls émergent Coca-Cola, Adidas et Visa, pour les modes de paiement. À l'entrée, une gentille foire fait patienter les spectateurs les jours de match. Chaque marque y va de son animation: Coca-Cola, autour de la musique, Emirates, Sony, qui propose des diffusions en 3D, Telkom et Hyundai.
BP en toute discrétion
Dans la ville, d'autres marques en profite. C'est le cas de l'opérateur téléphonique local Vodacom. Partenaire des Bofana Bofana, l'équipe sud-africaine de football, et des Springboks, leurs homologues en rugby, la marque s'affiche grâce à des bâches géantes réparties un peu partout dans l'agglomération.
Seul un partenaire préfère rester discret: BP Africa. Sponsor du comité d'organisation, le pétrolier, dont l'image est sérieusement écornée à cause de la marée noire dans le golfe du Mexique, fait profil bas en affichant juste quelques drapeaux ici ou là.