Alors que certains doutent encore de l'importance du développement durable et des opportunités du «green business», le magazine américain Forbes publie un classement des milliardaires verts, à travers le portrait de dix entrepreneurs dont les investissements écologiques sont particulièrement significatifs.
On y trouve des personnalités très médiatiques, comme Richard Branson, en quête de la meilleure façon de réduire les émissions industrielles et de purger l'atmosphère des gaz à effet de serre. Des personnalités plus insolites comme le prince allemand Albert von Thurn und Taxis, qui projette de fournir de l'électricité à 16 000 foyers à partir de panneaux solaires installés dans ses forêts. Mais aussi des investisseurs verts comme Jeffrey Skoll, le gourou des entrepreneurs sociaux, Vinod Khosla qui a financé une douzaine d'entreprises œuvrant dans l'énergie solaire, la construction durable et les agrocarburants ou encore Larry Page et Sergey Brin, cofondateurs de Google, qui multiplient les initiatives pour verdir la Toile tout en finançant des compagnies «durables».
Aucun Français dans cette liste et une seule femme: Shari Arison, grosse fortune du Moyen-Orient, qui souhaite dorénavant enrichir ses actionnaires en faisant du bien à la planète. Son projet: rendre son entreprise de construction Shikun & Binui 100% durable d'ici à quatre ans, grâce notamment à une alimentation à l'énergie solaire et l'utilisation de matériaux recyclés.