JUSTICE. C'est une première en France : des membres du collectif antipublicité des Déboulonneurs poursuivis pour avoir «barbouillé» des panneaux publicitaires ont été relaxés vendredi 2 avril par la treizième chambre du tribunal correctionnel de Paris au nom de la «liberté d'expression». Des amendes avaient été requises à l'audience, le 19 mars. «C'est une révolution», a commenté l'écrivain Yvan Gradis, 51 ans, en annonçant un «moratoire» des opérations de barbouillage. Le parquet n'a pas fait savoir immédiatement s'il comptait faire appel.
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