Mieux cerner le marché chinois du luxe et mieux comprendre les enjeux liés à la communication, c'est ce que Stratégies vous propose du 1er au 7 février. En association avec Stefan Ilkovics, David Polonia et Vincent Thérond, trois spécialistes du luxe et du digital qui vont passer une semaine à Shanghaï pour parfaire leurs connaissances, nous vous convions à vivre « une semaine à Shanghaï », à la rencontre d'acteurs du secteur et avec un regard spécifiquement « digital ». Voici leur quatrième carte postale.
La Chine rattrape son retard relatif en matière de digital, aucun doute sur ce point. Mais elle le fait sur tous les fronts simultanément : bien sûr, le taux de pénétration d'internet augmente à un rythme soutenu, mais la Chine n'attend pas de compter 50% d'internautes pour intégrer le digital dans la vie quotidienne de la population, en tirant parti des dernières innovations technologiques (qui sont d'ailleurs produites sur place).
Un exemple que ne manqueront pas de remarquer les Français : les taxis sont pour la plupart équipés d'écrans tactiles diffusant informations pratiques, publicités pour produits locaux ou occidentaux, et même des mini-sites interactifs produits par des marques. Au menu, des contenus bien sûr, bien qu'assez sommaires, mais également des goodies et coupons de réduction envoyés directement sur votre mobile. Ce n'est pas nouveau à New-York ni à Londres, mais Paris semble à la traîne sur ce point.
Sur le même principe, les bornes interactives ont également fait leur apparition dans le métro, sur les nombreuses lignes flambant neuves.
Bien sûr, l'exposition universelle de 2010 qui se tient à Shanghai n'est pas étrangère à ce développement accéléré. Elle ne doit pas faire oublier le gap qui sépare les "3 grandes" (Shanghai, Beijing et Guangzhou) et les autres régions, mais montre à quel point la Chine est motivée pour rattraper les puissances occidentales.
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