Aïe, ça arrache ! BodyMinute et son PDG Jean-Christophe David donnent des sueurs froides à tous les communicants de France.
Au départ il y a une tiktokeuse, Laurène Levy (@laulevy), qui publie fin 2022 une vidéo parodique de son expérience au sein d’un établissement BodyMinute. La jeune femme est alors peu connue et exerce en tant que consultante au sein de l’agence Heaven. Jean-Christophe David se fait le film d’une attaque réputationnelle : il envoie des courriers à l’employeur de Laurène, des huissiers, et appelle en interne à signaler la vidéo. La tiktokeuse reçoit des menaces. Le PDG, qui se pose en défenseur des esthéticiennes (celles-ci se passeraient certainement de ses services) poursuit son acharnement envers la jeune femme. Dans un mail envoyé à ses franchisées en décembre 2024, il la qualifie de « hyène » et la rebaptise « Laurène la haine », un surnom repris par le compte TikTok officiel de l’enseigne. Une défense ratée et brutale (autant brûler un poil au chalumeau), face à une tiktokeuse convaincante et combative. Pour la sérénité de ses 230 franchisées, il est temps que Jean-Christophe David lâche son téléphone, médite et bouquine. À lui, qui est aussi épinglé pour sexisme, on peut conseiller des lectures féministes. La morale de cette histoire, qui finira peut-être au tribunal : s’exprimer sur les réseaux sociaux lorsqu’on est une marque ou un dirigeant, c’est comme s’épiler les sourcils, ça ne s’improvise pas.