Une attente des consommateurs que les dernières études confirment, les marques doivent s’emparer du sujet de la santé mentale.

Alors que jeudi 10 octobre se tenait la Journée mondiale de la santé mentale et que les signaux d’alarme se multiplient chez les 15-25 ans concernant l’addiction au téléphone et leur mal-être lié aux réseaux sociaux, la santé mentale doit-elle être un sujet de préoccupation pour les marques ? Dans la toute nouvelle édition de l’étude Meaningful brands d’Havas, « 72 % des consommateurs pensent que les entreprises devraient faire davantage pour soutenir leur santé et bien-être ». Ce que confirme aussi une enquête Ipsos : la santé mentale est devenue un sujet plus prégnant à l’international que le cancer ou les maladies cardio-vasculaires. « Il est intéressant de voir comment les marques commencent à s’emparer du sujet. Celui-ci intéresse beaucoup la cosmétique ou la beauté. Par exemple, les injonctions sur l’apparence créent du stress chez les jeunes, et les réseaux sociaux accentuent cela », détaille Youmna Ovazza, associée chez Ipsos Strategy3, qui a piloté l’étude Ipsos Global Trends. Exemple intéressant cité, celui de Heetch : le VTC a, durant quatre jours en mars dernier, placé des psychologues dans ses véhicules. L’objectif était de sensibiliser les jeunes usagers à la santé mentale, le temps d’une course. Un sujet également numéro un des recherches sur les réseaux sociaux des 18-34 ans selon un sondage sur les thématiques santé/bien-être réalisé par Webedia Care : la santé mentale est en tête (61 %), devant le sport (60 %), la nutrition (57 %) et la gynécologie/sexologie (40 %).

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