Le procès contre Google concernant le marché de l’adtech s’ouvre, ce lundi 9 septembre, aux États-Unis. Vendredi 6 septembre, c’est le Royaume-Uni qui lançait une procédure contre le géant, pour les mêmes raisons.

Alors que le procès retentissant contre Google pour avoir favorisé ses positions dans l’adtech, commence aux États-Unis, ce lundi 9 septembre, le géant a appris vendredi qu’une nouvelle procédure était enclenchée contre lui au Royaume-Uni, cette fois. Les autorités l’accusent – comme ailleurs - d’abus de sa position dominante dans la publicité en ligne. Les conclusions de l’autorité britannique de la concurrence, la CMA, rendues après deux ans d’enquête, ne sont pour l’instant que « provisoires », en attendant les réponses qu’apportera Google. Mais elles viennent, outre le procès, s’ajouter à la procédure lancée par la Commission européenne, qui pourrait aboutir à une lourde amende, voire à un démantèlement contraint de l’entreprise. La publicité en ligne reste la principale source de revenus de Google. Comme dans les autres pays, il est reproché au géant d’avoir « abusé de sa position dominante en exploitant son serveur d’annonces pour éditeurs et ses outils d’achat afin de restreindre la concurrence au Royaume-Uni ». Les concurrents de Google n’ont ainsi pas pu « se battre à armes égales pour offrir aux éditeurs et aux annonceurs un service de meilleure qualité et plus compétitif ». Peu à peu, sur toute la planète, c’est le visage du marché de l’ad tech qui pourrait changer totalement.

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