Depuis son lancement début avril, l’application talkie-walkie est numéro un sur Play Store et Apple Store, avec plus d'un million de téléchargements. Mais si elle fait sensation chez les ados, elle ne fait pas l'unanimité en raison de son caractère intrusif.
Ten Ten est une application qui fait office de talkie walkie. Elle permet à deux personnes de communiquer entre elles en s'envoyant des messages vocaux. Mais l'application fait débat car les vocaux se déclenchent sur haut-parleur même lorsque celle-ci est fermée ou que le téléphone est en veille ou même en mode silencieux. Seule solution pour ne pas être perturbé par un message envoyé, mettre son téléphone en mode «ne pas déranger» ou «avion», ou tout simplement éteindre son téléphone.
Depuis son lancement le 4 avril, l’appli talkie-walkie se classe en tête sur Play Store et Apple Store, avec plus d'un million de téléchargements. Dans les cours de récré et parfois même en classe, les adolescents utilisent ce talkie-walkie version 2024, au grand dam de leurs enseignants ou de leurs parents.
«Chante, crie ou chuchote... Tes amis t'entendront en temps réel, même quand le tel est verrouillé !», se vante l'application dans son descriptif sur les stores. C'est d'ailleurs l'une des plus grosses craintes des étudiants, qui peuvent donc recevoir des messages vocaux en plein cours.
Des applications toujours plus intrusives
Le succès de Ten Ten fait suite à celui d'une autre application que certains jugeront intrusive : BeReal, qui demande à ses utilisateurs de capturer le moment présent, en deux minutes chrono, à travers une notification envoyée chaque jour à un horaire différent. L'utilisateur doit alors prendre deux photos, une en selfie et l'autre sur ce qu'il a sous les yeux. S'il le fait dans les temps, il peut en reprendre deux dans la journée, sinon il devra attendre le lendemain. Une fois la photo postée, chacun peut réagir et commenter le post.
Point commun entre Be Real et Ten Ten, ces deux applications s'inscrivent dans le temps présent avec une immersion dans la vie de ses utilisateurs, qui le veulent bien.