La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a infligé mardi un nouveau revers à Meta. Le groupe américain avait été forcé début avril à modifier le socle juridique sur lequel il s’appuyait pour personnaliser les publicités, afin de se conformer au RGPD, et devait demander le consentement des internautes. Mais il revendiquait depuis son « intérêt légitime », considérant qu’il ne portait pas une atteinte importante aux droits et intérêts des personnes concernées. Or, la CJUE a considéré qu’en « l’absence d’un consentement de leur part, les intérêts et les droits fondamentaux [des] utilisateurs prévalaient sur l’intérêt de l’opérateur d’un réseau social ». La décision « clarifie davantage le fait que Meta ne peut pas simplement contourner le RGPD avec quelques paragraphes dans ses documents juridiques », s’est félicité Max Schrems, à la tête de l’association Noyb.