Après un premier team, Bertille rencontre Jean, fraîchement débarqué de Toulouse. Une idylle qui dure depuis huit ans.
Mini bio :
« Vas-y Bertille, moi j’arrive plus tard dans l’histoire. » Cette courtoisie passée, Bertille revient sur son premier team, sa première partenaire. Après un stage chez DDB Paris en tant que directrice artistique, elle rejoint Grey où elle fait la rencontre d’une conceptrice-rédactrice. Jusqu’à leur séparation. « C’est là que Jean est arrivé. » Fraîchement débarqué de Toulouse, ce concepteur-rédacteur rejoint l’agence en 2014. Au détour d’une compétition, il fait la rencontre de Bertille et ils décident de s’associer. Cette idylle dure depuis huit ans ! En 2020, juste après le covid, ils se sentent prêts à passer à l’étape suivante, c’est-à-dire quitter Grey, mais sans pour autant partir de WPP, et rejoindre Ogilvy. « Ça reste la même famille. »
Portrait chinois :
Votre autre métier rêvé ?
Bertille Vermot : Créatrice de décors de théâtre ou de vitrines de grands magasins.
Jean Estauver : Petit, j’aurais dit archéologue, j’adorais fouiller et c’est un métier gratifiant, notamment pour connaître l’histoire du monde. Sinon, plus terre à terre, je dirais cuisinier, mais dans un monde rêvé, car l’industrie est bien trop rude pour l’exercer.
Si vous étiez une tendance sur les réseaux sociaux, laquelle seriez-vous ?
BV : Les mèmes Bomboclaat sur Twitter, ça nourrit notre culture pop et nos insights.
JE : J’adore suivre les covers réalisées par l’intelligence artificielle. La dernière en date était le générique de Pokémon chanté par le rappeur Kaaris.
Quelle pub auriez-vous aimé réaliser ?
Une vieille campagne tout de même intemporelle, le clip pour le métro australien « Dumb Ways to die », « Nothing beats a Londoner » de Nike ou encore « Le Grand Saut » de Lacoste qui retranscrit à la perfection les ressentis des premiers pas en amour. Plus récemment, nous avons adoré les prints Pepsi « Better with a Pepsi ».
Si vous étiez un autre duo, qui seriez-vous ?
Sans dire qui est qui, Perceval et Karadoc de Kaamelott. Ils sont certes bêtes, mais ils restent créatifs dans leur débilité.
Quel pays seriez-vous ?
BV : L’Écosse, pour ses paysages sauvages, sa bonne bière, sa cornemuse et son monstre du Loch Ness.
JE : L’Italie, pour tout ce qu’on connaît du pays.
Une marque ?
BV : Une marque responsable.
JE : Patagonia. Au-delà d’aimer leurs vêtements, je rejoins leurs prises de position.
Une musique pour vous décrire ?
On ne change pas de Céline Dion.
Pitch me :
Atlantic – « Les Cornemuses » : Les films reposent sur une démonstration par l’absurde où les personnages, malgré des situations inconfortables, se sentent bien grâce au chauffage et/ou au chauffe-eau vendus par la marque. L’écriture des scripts a donné lieu à pas mal de fous rires. Leur plateforme de marque « On est bien chez vous » existe depuis deux ans, nous sommes simplement allés dans la continuité.
ISNI – « Hippocrate 2023 » : En fait, nous avions plusieurs amis étudiant ou travaillant dans le milieu médical qui témoignaient d’une dégradation des conditions de travail. Nous avons donc fait la proposition d’un serment d’Hippocrate 2023 à notre directeur de création et il a tout de suite compris de quoi il s’agissait. À la fin de leurs études, les internes prêtent serment et acceptent notamment de dédier leurs vies aux autres. Or, en ce moment, il ne reflète plus la réalité, c’est pourquoi nous l’avons mis à jour. Nous avons reçu beaucoup de retours positifs, notamment du milieu médical.
Accor – « Le Choix évident » : Pour le coup, cette campagne institutionnelle était différente à construire, il fallait repartir de zéro en ayant en tête de montrer, en un film, toutes les gammes d’hôtel de l’enseigne. Nous avons eu la chance de travailler avec la réalisatrice Charlotte Abramow, elle a vraiment apporté sa patte, permettant à Accor de se distinguer parmi ses concurrents.