À l’approche de la Journée internationale des droits des femmes, l’agence indépendante Marie-Antoinette fait savoir qu’elle introduit un congé rémunéré de trois jours pour fausse couche, c’est-à-dire en cas d'interruption spontanée de grossesse avant 22 semaines. La mesure est valable aussi bien pour les mères biologiques que pour les seconds parents. En France, à l'heure actuelle, les employées peuvent se voir délivrer un arrêt maladie par leur médecin en cas de fausse couche. La députée écologiste Paula Forteza a été à l’initiative, en mars dernier, d’une proposition de loi pour une meilleure prise en charge de cet événement de vie, incluant l’instauration d’un congé spécial. En 2022, quelques entreprises ont suivi le mouvement, à l’instar de Critizr, une PME spécialiste de la relation client, qui attribue cinq jours de congés aux employées victimes de fausse couche et deux jours aux seconds parents.