Logotel, qui va piano va sano

Logotel. Si ce nom ne vous dit rien, nul doute que ceux de PSA, Axa, Swarovski, Diesel ou encore Benetton vous sont plus familiers. Leur point commun ? Tous figurent dans le portefeuille de l’agence italienne, établie depuis maintenant six ans dans l’Hexagone, où elle accompagne au quotidien divers grands comptes dans des opérations allant de la conception de services, à l’animation commerciale, en passant par l’élaboration de communautés business. En un mot : des missions de service design. Une facette difficile à appréhender mais pourtant essentielle pour garantir l’unicité d’une marque à grande échelle, et sur laquelle Logotel a construit sa réputation. Celle d’un acteur reconnu, en témoigne l’obtention en 2018 du Compas d’Or, considéré comme l’un des plus prestigieux prix internationaux de design.

Internalisation des expertises

Créée en 1993 à Milan, l’entreprise, qui se définit comme une « design company » européenne, « a depuis toujours une affection particulière pour la France », souligne son directeur général Nicola Favini, dans un français quasi-parfait à valeur de preuve. Et l’Hexagone le lui rend bien puisque depuis son installation de l’autre côté des Alpes, Logotel gagne en légitimité. « Si les deux premières années ont servi de démarrage, avec la construction d’une équipe passée de 4 à 20 personnes aujourd’hui, les quatre suivantes ont vu l’activité de l’agence doubler chaque année », retrace Nicolas Gougé, directeur des opérations de la structure parisienne, qui s’appuie encore largement sur la maison-mère milanaise. Logique au regard du modèle Logotel. « L’une des spécificités de notre offre, outre l’indépendance que nous conservons à l’inverse de beaucoup de nos concurrents, Fjord en tête (racheté par Accenture en 2013), consiste à disposer de l’ensemble des expertises critiques en interne », éclaire Nicola Favini en écho à des fonctions réunies sous le slogan « Making together ». Au total, une quinzaine de métiers - content manager, community manager, project manager, service designer, videomaker, graphic designer, data scientist… - permettant à l’agence d’évoluer à la croisée de trois mondes : « le design de services, le change management et les social business communities », résume le dirigeant, sans omettre le fil rouge que représente l’innovation.

Rebranding attendu en 2021

« On se place plus comme partenaire que comme prestataire avec une approche focalisée sur les besoins et seulement ensuite sur les solutions. Notre savoir-faire repose sur la capacité à mobiliser avec agilité et précision chaque personne pour améliorer la performance commerciale », synthétise à son tour Nicolas Gougé, pour qui 2021 rimera avec « autonomie pour Paris ». Preuve en est, « une refonte complète de la marque, incluant notamment un site web spécifique pour le marché français, est prévue en début d’année », promet Nicola Favini. Pas de doute : qui va piano va sano.