Réseaux sociaux
Avec plus de 8 millions d’utilisateurs, dont 200 000 créateurs de contenus, le réseau social français MYM se veut plus soucieux des questions d'éthique. Un comité sur ce sujet vient d'ailleurs d'être mis en place.

Alors que le sujet de la modération touche de plus en plus les plateformes en ligne, qui essaient de mieux réguler leurs contenus, le réseau social français MYM vient de révéler l'identité des cinq membres qui composeront son comité d'éthique indépendant. Parmi eux, Thierry Berthier, co-directeur du groupe Sécurité - intelligence artificielle au Hub France IA et expert en cybersécurité. Ce comité d'éthique sera notamment en charge d'élaborer une charte de bonnes pratiques.

Dès son lancement en 2019, MYM a voulu se démarquer des autres réseaux sociaux existants. Conçu pour mettre en relation des créateurs de contenus, des agences, des personnalités, dont des influenceurs et des communautés de fans, ce réseau avait indiqué dans un communiqué que les comptes utilisateurs étaient vérifiés et certifiés, et que l'accès aux comptes créateurs était réservé aux plus de 18 ans. Les contenus qui y sont partagés, sur divers formats, sont sans publicité ni sponsor. L'utilisateur doit souscrire un abonnement pour y accéder.

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Basé sur un modèle B to B, MYM revendique 8 millions d'utilisateurs, dont 200 000 créateurs de contenus. En juillet dernier, le réseau social avait annoncé l'arrivée de l'ancien joueur de football de l'Equipe de France Djibril Cissé, dans le but d'élargir la communauté de la plateforme.

Face à lui, la concurrence est rude, même si les réseaux sociaux sont souvent critiqués, notamment pour leur inaction vis-à-vis des fausses informations. Et si Facebook s'est doté d'un nouveau programme de modération de contenus, le quotidien économique The Wall Street Journal a récemment découvert que l'outil n'appliquait pas les mêmes règles aux utilisateurs lambda qu'aux célébrités, responsables politiques et internautes en vue.

Plus récemment, la plateforme Onlyfans, connue notamment pour les photos et vidéos érotiques publiées par des créateurs moyennant des abonnements payants, a annoncé en août dernier, être revenue sur sa décision de bannir tout contenu sexuellement explicite. L'éthique attendra.

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