Étude
Objectifs poursuivis, régions privilégiées, retombées économiques générées : une récente étude passe au crible les événements d'entreprise et d'institution organisés en France en 2018.

Les entreprises et institutions ont organisé 380 000 événements en France métropolitaine en 2018. C’est l’un des enseignements d’une étude initiée par plusieurs organisations professionnelles et institutions* - dont les organisations professionnelles L’Evénement et Unimev -, réalisée par EY et rendue publique mercredi 27 novembre.

 

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Ces événements sont à 54% des séminaires ou autres réunions de travail, à 20% des soirées d’entreprise, à 13% dédiés à la communication externe et à 10% des conventions ou assemblées générales.



Pourquoi se réunir ? 

L’étude opère une distinction entre les participants Français et les autres. Les premiers se rendent en priorité à ces événements pour développer leur réseau avec des collègues (35%) ou encore pour s’informer et se former dans le cadre de leur métier (20%). De ce point de vue, pour eux, «les aspects liés à la convivialité ne sont pas à négliger», prévient l’étude.

L’information et la formation est aussi la priorité des participants internationaux (20%), suivies de près par la volonté de s’informer non pas dans le cadre d’un métier mais d’un projet spécifique (19%) et de faire un bilan et élaborer une stratégie (18%). Au total, 52 millions de personnes ont participé à un événement l’année dernière.



Où se réunir ? 

Sans surprise, l’Île-de-France est la région qui a accueilli le plus grand nombre de participants en 2018, soit, à elle seule, près du tiers d’entre eux (32%). «On observe une corrélation entre la participation à des événements d’entreprise et d’institution et la dynamique économique des régions», analyse l’étude, qui fait ainsi apparaître la filière comme moteur économique. À cet égard, le fait que - toujours selon le document - ces événements aient permis de créer ou maintenir 335 000 emplois (ETP) est un fait parlant. Autre enseignement, «60 % des participants résident dans la région où se tient l’événement, traduisant ainsi un marché majoritairement de proximité».



Quelles retombées ? 

Au total, ces événements ont occasionné 32 milliards d’euros de retombées économiques en 2018. Des retombées qui ont bénéficié essentiellement aux entreprises de production événementielle (accueil, aménagement, contenus…), à 52 %, ainsi qu’aux acteurs du tourisme, à 48%. Paris et à l’Île-de-France représentent plus d’un quart des retombées générées, soit 9,2 milliards d’euros.

Les visiteurs internationaux ne sont pas étrangers à ce phénomène. Ils représentent 11% des participants mais 44% des retombées de dépenses personnelles. «Environ 70% des participants internationaux prolongent leur séjour sur place en amont, contre seulement 23% des participants français», explique l’étude.

 

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* L’étude a été portée par Atout France, agence de développement touristique de la France, les organisations professionnelles Unimev et L’Evénement, l’Office du tourisme et des congrès de Paris, la DGE, la Banque des Territoires (groupe Caisse des Dépôts) ainsi que le Ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Elle s’appuie sur une enquête menée auprès de 972 participants, 147 gestionnaires de lieux d’accueil et 162 entreprises ou donneurs d’ordre à l’initiative des événements, entre avril et juin 2019. Les événements considérés regroupent au moins cinquante participants.

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