Donald Trump accuse Google de sélectionner dans son moteur de recherche des médias qui lui sont hostiles.
Cette accusation frôle la paranoïa et s’inscrit dans la ligne directe des accusations concernant une majorité de grands médias américains dont Donald Trump est coutumier. Google, qui rejoint ainsi Twitter et Facebook dans la liste des prétendus opposants, a d’ailleurs rapidement réagi pour rappeler qu’il ne déviait pas ses résultats vers une quelconque idéologie politique. Mais il faut reconnaître que l’opacité de l’algorithme Google rend la critique d’autant plus facile pour le président américain.
La démission de Nicolas Hulot en direct sur France Inter.
Une démission électrochoc qui est devenue un moment de radio, voire un moment de psychanalyse ! Une première dans sa forme, car on a pu percevoir en direct le désarroi d’un ministre, qui a verbalisé ses combats perdus, ses convictions bafouées, ses compromis inefficaces, bref toute son impuissance, pour en arriver à prendre en direct une décision difficile. Une première dans le fond aussi, puisque cette démission met en lumière toutes les contradictions du court et du long terme, de l’économie et de l’écologie, et pointe l’urgence de l’action.
L’image de Macron après la Coupe du monde, l’affaire Benalla et sa dernière sortie sur les « Gaulois réfractaires au changement ».
Son image s’est nettement détériorée avec le temps. Ne serait-ce que par un effet déceptif inévitable. Beaucoup d’espoirs et de fantasmes s’étaient formés autour d’un nouveau monde qui effacerait les défauts d’un ancien, détesté. Mais le point d’image le plus compliqué à gérer, qui sera le plus compromettant pour les prochaines échéances, est celui d’un président distant et décalé, loin des réalités des Français. Le problème de Macron n’est pas forcement ce qu’il dit, mais ce que ses propos provoquent. Sa sortie sur les Gaulois par exemple n’est pas gênante en soi, si ce n’est qu’elle est censée démontrer la connaissance du président du peuple dans son historicité anthropologique et que la question que celui-ci pose est : « Nous connaît-il dans notre réalité contemporaine ? » En dehors de résultats concrets sur le quotidien des Français, comme la baisse du chômage, le seul moyen d’améliorer son image est de faire la démonstration de sa proximité par des faits et des gestes contemporains et simples.
Facebook annonce qu’il va étendre dans le monde entier son service de contenus vidéos, Watch.
Cette annonce intervient deux semaines après celles concernant la diffusion gratuite en direct sur Watch d’événements sportifs comme la Coupe d'Europe de football ou la Ligue des champions. On peut y voir une nouvelle illustration de la stratégie de Facebook pour se rendre incontournable sur tous les services de la vie courante. Quitte à entrer en guerre déclarée avec YouTube et Amazon Prime Video. Aux États-Unis, Watch séduit déjà plus de 50 millions de personnes chaque mois et le temps passé sur la plateforme a été multiplié par quatorze depuis le début de l’année. C’est donc un vrai pari sur les usages, mais aussi une approche nouvelle de la part de Facebook, dont la croissance a ralenti ces derniers mois…
Twitter lance une obligation d'authentification pour les annonceurs se servant du réseau pour des publicités sensibles.
Depuis longtemps, la publicité en France doit répondre à certaines règles pour qu’on puisse identifier sa provenance. Mais les contraintes légales n’ont pas forcément suivi le rythme de l’explosion digitale. En plein contexte de fake news et d’accusations de manipulation, en particulier dans le domaine politique, il est bienvenu que de grands acteurs comme Facebook et Twitter prennent des mesures de précaution en faveur de la transparence. Mais la notion de « maîtrise » ne peut toutefois s’appliquer qu’à la publicité payante, et on peut s’interroger sur les autres biais que certains « manipulateurs » pourraient employer pour parvenir à leurs fins via les réseaux sociaux.
La rentrée des chaînes sous le signe de la fiction française.
Bonne nouvelle, les fictions françaises ont enregistré des records d’audience l’an dernier ! Il est donc logique que tous les médias s’engouffrent dans cette brèche, à l’image du nouveau feuilleton de France 2, dont l’heure et le format de diffusion sont un vrai pari.
