La Cour de cassation a validé le versement par Havas d'indemnités de départ à son ancien PDG, Alain de Pouzilhac, mais a décidé qu'une cour d'appel réexaminerait le dossier afin de déterminer si cet accord n'avait pas porté préjudice au groupe. Le 21 juin 2005, le nouveau conseil d'administration d'Havas présidé par Vincent Bolloré, devenu premier actionnaire, avait révoqué son PDG. Une semaine plus tard, il avait accepté de lui verser une indemnité de 3 millions d'euros pour rupture de contrat, ainsi qu'une clause de non-concurrence d'un montant de 3,4 millions. Un an après, l'assemblée générale des actionnaires avait dénoncé cet accord et la direction d'Havas avait assigné Alain de Pouzilhac en justice.
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