L'hommage à Bernard Tapie, le 17 octobre, lors du premier match à l’Orange Vélodrome de Marseille.
Cet hommage fort que l'on peut qualifier de cérémonie populaire, à l’Orange Vélodrome de Marseille, a permis de s’arrêter un instant et d’avoir une vraie communion entre les supporters et la famille. Pour en avoir beaucoup discuté avec cette dernière, je sais qu'il était très important pour elle de ressentir cette affection. Nous avons vu les deux tribunes qui se répondaient autour de tifos assez rares. Donner le coup d’envoi du match par l’arrière petit-fils de Bernard Tapie a été symbolique. À travers ces événements, chacun peut se l’approprier à sa façon l’histoire Tapie qui traverse les générations.
La Ligue de football professionnel qui lance une enquête auprès des spectateurs français, belges et allemands en situation de handicap, pour améliorer l’accessibilité de ses compétitions.
Réaliser cette enquête auprès des spectateurs et donc des consommateurs est une bonne idée et permettra d'avoir une bonne cartographie de l’ensemble du sentiment qui est partagé. À l'Olympique de Marseille, nous avons le sentiment de faire le maximum, à travers notre Handifan Club OM et notre Fondation. Nous avons également mis en place l’audiodescription pour les malvoyants leur permettant d’entendre et de communiquer d’une certaine façon au stade. Je ne dis pas que ce que nous faisons est suffisant. L’enquête lancée par la LFP prouve justement qu’il y a de nouvelles pistes à explorer.
L'Équipe qui a signé un partenariat avec la start-up française Sorare pour produire du contenu basé sur la technologie NFT.
Les médias évoluent, il est donc nécessaire d'acquérir cet outil pour fédérer de nouvelles générations. Lorsque de grandes marques veulent se lancer dans des idées conséquentes, elles le font d’abord avec le football, cette alliance me paraît donc presque naturel. Sorare et plus largement la cryptomonnaie confirment le fait que le football est le vecteur de nouvelles tendances. À titre personnel, ces cartes numériques de joueurs me rappellent les albums Panini. Nous retrouvons cette idée de pouvoir s’approprier l’image d’un joueur professionnel et cette transposition en digital du sentiment de possesion et de plaisir correspond au public du football d’aujourd’hui.
RSF qui dénonce dans le documentaire «Le Système B» les procédés de Vincent Bolloré, dans le milieu médiatique.
Mon expérience en télévision, notamment aux États-Unis et en Grande Bretagne, me permet de prendre du recul. Je considère que nous avons une bonne presse et un service public puissant qui fait des choses que les chaînes privées ne peuvent pas faire, mais l’inverse est vrai aussi. Je ne porte pas de jugement particulier. Simplement je pense que les consommateurs - lecteurs, auditeurs et spectateurs - savent bien qu’il y a une offre médiatique très plurielle en France. Et moi, je ne pense pas que cette pluralité empêche l’exercice journalistique. Très honnêtement, je réfute l’idée que l’exercice journalistique n’est pas évident aujourd’hui dans le pays, car je trouve que beaucoup de supports permettent aux journalistes de faire leur travail.
La mort d’Etienne Mougeotte, ancien dirigeant de TF1 et du Figaro.
Je ne l’ai pas connu personnellement, mais force est de constater que c'est une personne qui avait un grand courage. C'est en ça qu'on reconnait les grands patrons de presse. Il y a des choses qui ne s’expliquent pas, mais qui se ressentent. Parfois, nous sentons de bonnes périodes pour lancer des programmes et Etienne Mougeotte avait cette capacité à arbitrer des lancements de programmes. Il faisait partie de ceux qui avaient ce flair important dans le monde de l’audiovisuel.
