Pourquoi les lobbys raffolent des influenceurs ?
Alors que s’ouvre le Salon International de l’Agriculture (du 24 au 3 mars), des filières d’élevage françaises collaborent chaque année avec des créateurs de contenus largement suivis sur les réseaux sociaux, dont Mister V, Aminematue ou encore FitClaire. Mais quelles sont les limites de la pratique ? Décryptage.
Les filières d’élevage françaises, telles que le lait, le porc, les œufs et le bétail, collaborent avec des créateurs de contenus via leurs organisations professionnelles (CNIEL, Inaporc, CNPO, Interbev). Ces collaborations, impliquant souvent des labels, bénéficient de budgets conséquents, comme les 1,5 million d’euros alloués par le Kniel en 2023.
La stratégie vise à séduire la génération Z sur les réseaux sociaux en utilisant des créateurs de contenu pour mettre en avant produits, recettes et métiers, adoptant parfois un format de télé-réalité. Cependant, la tonalité positive des discours, occultant par exemple les réalités de l’élevage intensif, suscite des interrogations.