Contexte
Sur fond de jeu de dupes, le groupe Casino est en conflit ouvert avec les Galeries Lafayette au sujet de Monoprix, valeur sûre de ces dernières années auréolée de succès marketing et publicitaire. Les deux parties se renvoient la balle sur le montant du rachat de l'enseigne de centre-ville puisque, depuis cette année, Casino dispose d'une option pour racheter les 50% détenus par son associé-ennemi. En 2011, le groupe a réduit drastiquement ses investissements publicitaires, avec près de 71 millions d'euros en moins (-43,4 millions pour les enseignes Casino et -22,3 millions pour Leader Price), selon Kantar Media. Enfin, l'enseigne Casino a mis un terme à sa compétition d'agences, comme le révélait Stratégies Newsletter le 5 mars 2012.
Atouts
Emmené par son PDG Jean-Charles Naouri, le groupe Casino s'est développé et diversifié dans le commerce électronique avec C Discount et, plus récemment, avec une prise de participation dans un site de mode en ligne. Sur le terrain, il quadrille les centres-villes de manière très dense, avec ses enseignes Franprix, Leader Price, Monoprix, Petit Casino, Spar et Vival.
Mauvaises cartes
En matière de «drive» (commande effectuée en ligne et retirée dans un dépôt), Casino n'a pas encore atteint sa vitesse de croisière et est distancé par ses principaux concurrents. Il souffre également de la moindre attractivité des hypermarchés et de leurs ventes déclinantes en produits non-alimentaires.
Enseignes généralistes : Casino (Géant, Supermarchés, Petit), Franprix, Leader Price, Monoprix, Spar et Vival.
Investissements publicitaires des principales enseignes en 2011 : 55 millions d'euros
Agences de publicité de référence : DDB (Casino) et BETC Shopper (Leader Price)
Agence média : KR Média