L'affichage environnemental devait, à l'origine, entrer en vigueur le 1er janvier 2011. Mais le législateur a dû se rendre à l'évidence: le sujet, inédit pour les entreprises, coûteux et particulièrement complexe à mettre en œuvre, demande davantage de temps.
Le calendrier a donc été modifié dans la loi Grenelle 2. L'affichage environnemental débutera finalement le 1er juillet par une phase d'expérimentation d'un an, au minimum. Il fera ensuite l'objet d'un bilan, transmis au Parlement, qui évaluera l'opportunité de généraliser le dispositif.
Cette phase est ouverte aux entreprises volontaires. Elles avaient jusqu'au 31 décembre 2010 pour faire acte de candidature. Issues de tous les secteurs d'activité (alimentaire, textile, cosmétique, hygiène, etc.), elles planchent aujourd'hui sur l'évaluation de l'impact environnemental de leurs produits en s'appuyant sur l'analyse de leur cycle de vie. Une approche multicritère qui prend en compte la consommation et la pollution des eaux, le transport ou encore l'extraction des matières premières.
Les entreprises doivent également envisager la manière dont ces impacts seront communiqués au grand public. Rendez-vous donc en juillet pour les premières communications auprès du consommateur.