Consultant relations presse & social media au sein de l’agence Oxygen Ouest, Axel Morais travaille depuis février en Afrique du Sud. Deux mois après son arrivée, il nous explique comment s'organise son travail à 12 000 km des bureaux de l'agence.
Après avoir fait son apprentissage chez Oxygen Ouest, Axel Morais s’est vu proposer un poste de consultant RP au sein de l'agence. Oui mais voilà, l’Angevin a toujours souhaité partir à l’étranger pour vivre une expérience à l’international ; il se voit donc contraint de quitter l’entreprise pour réaliser son rêve. C'est alors qu'Oxygen Ouest lui propose un entre-deux : le nomadisme digital. Il peut travailler au sein de l'agence tout en étant basé dans un autre pays durant six mois. Axel Morais accepte le poste. Direction l'Afrique du Sud.
Qu’est-ce que ça change d’être à l’étranger dans son travail ?
Je continue à travailler normalement, seulement je suis loin de mes collègues et je ne suis plus au bureau. Je suis en 100% télétravail, et c’est justement l’une des choses que je redoutais un peu. Avant ça, je n’ai jamais fait de télétravail sur une aussi longue période. Donc, j’avais vraiment une crainte concernant le manque de relation sociale, de relation humaine. Mais mon expérience a été vraiment bien accueillie au sein de l’agence. Je suis un peu le «crash-test». Si ça se déroule bien pour moi, d’autres collaborateurs pourront également s’essayer au nomadisme digital.
Est-ce que vous avez dû vous organiser différemment dans votre travail ?
Avec mes collègues, on essaie de faire des visios assez régulièrement pour maintenir ce lien et discuter. Sur l’organisation du travail, ça reste assez classique. J’organise mes journées comme une journée de télétravail lambda. C’est vraiment dû au fait qu’il n’y a pas de décalage horaire. Si j’avais été en Thaïlande par exemple (en avance de cinq heures par rapport à la France), je pense que mes journées auraient été complètement différentes. Donc je n’ai pas cette contrainte-là. J’écris également une newsletter tous les 15 jours pour raconter mon aventure et donner envie aux autres de suivre mon exemple.
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Pourquoi avoir choisi l'Afrique du Sud ?
L’une des conditions de départ, c’était qu’il y ait un décalage horaire raisonnable. Il y a seulement une heure de décalage entre la France et l’Afrique du Sud, et maintenant, avec le changement d’heure en France, il n’y a plus de décalage horaire du tout. Donc c’est très fluide. Au moment où j’ai commencé à travailler le projet, il y avait deux destinations possibles : l’Afrique du Sud et l’Île Maurice. J’ai choisi la première option parce que culturellement et historiquement, ça me parlait plus. L’Afrique du Sud est très riche en termes de paysages. Il y a la mer, la montagne, il y a des forêts et donc énormément de randonnées à faire. Je vis au Cap (capitale de l’Afrique du Sud), et c’est une ville très cosmopolite, il y a énormément d’expatriés et beaucoup de digital nomads.
Comment se sont passés les débuts ?
J’avais beaucoup échangé avec des amis qui ont également travaillé de l’étranger, ils m’ont dit que la première semaine, les premiers jours seraient difficiles. Très honnêtement, je n’ai pas eu cette sensation-là. J’ai rapidement été mis dans le bain. Mais c’est vrai que lorsque je suis arrivé dans mon appartement, je me suis dit, qu’est-ce que je fais là ? Mais ça n’a duré qu’une seule journée. Le lendemain, j’ai commencé à me balader dans la ville. Je suis arrivé un jeudi, j’avais le week-end pour découvrir de nouvelles choses. Donc, non, je n’ai pas eu de période d’adaptation difficile. Un mois après mon arrivée, mes parents sont venus en vacances. Donc j’ai pris quelques jours avec eux. Mais il faut savoir que le Cap est une ville très occidentalisée. On retrouve pas mal d’habitude commune avec quelques villes dans le sud de la France. Le décalage culturel n’est pas si important.
Quelles sont vos impressions ?
Pour moi, il n’y a que du positif. La semaine, je la consacre entièrement au travail, mais dès que le week-end arrive, on bouge tout le temps. J’ai rencontré quelques personnes, et on part souvent en expédition sur deux jours. Le climat est très sympa, mais là on va rentrer petit à petit dans l’automne, puis ensuite ce sera l’hiver, donc les températures vont commencer à baisser.