« Nous représentons la génération qui a grandi avec les réseaux sociaux. Il se passe toujours quelque chose sur Twitter, des actualités, des débats… et à chaque fois nous nous interrogeons sur l’association possible avec des marques. Grâce aux Trending Topics, Twitter devient un cours de sociologie moderne où l’on voit émerger de grandes tendances. C'est une plateforme où la création est reine car seuls les contenus réussis sont largement diffusés et repris. Twitter représente un challenge car on doit apprendre à synthétiser l’essentiel en 240 caractères. La plateforme te pousse également à répondre et interagir avec des gens que tu ne connais pas personnellement : la dernière fois, on a échangé avec Pierre Menès. Depuis deux ans, les annonceurs commencent à investir dans l'oiseau bleu et reçoivent un fort retour sur investissement. On pousse même nos clients à investir chez eux. On serait de bons VRP ! »
L'art
« Historiquement, l’agence a toujours eu un penchant pour l’art. Dans chaque pièce, des tableaux de street artists, des affiches de films et de séries habillent les murs. Nous adorons nous rendre à la Fondation Louis-Vuitton, à Beaubourg ou au Palais de Tokyo, des temples de l’art moins conservateurs car l’art n’est pas fait pour être beau, il doit venir des tripes et faire ressentir des émotions. Dans la dernière super campagne de Burger King, l’agence David s’est clairement inspirée de la nature morte et a transposé la technique des peintures à l’huile en photographie. »
Le foot
« L’énergie qui émane d’un stade, les supporters rassemblés autour d'une équipe, la mobilisation d’une partie de la population, tout cela m’impressionne. En revanche, ce n’est pas parce que tu as parié sur une équipe en apparence favorite que le jeu est gagné d’avance. Rien n’est jamais fait avec le football. C’est révélateur d’une condition mentale, si tu n’es pas prêt, tu tombes. Au-delà d’être une passion, cela rappelle comment gérer ses émotions dans le métier en période de stress. »
Mme Maisel
« En pleine effervescence new-yorkaise des années 50, il y a cette femme, Mme Maisel, mère au foyer, qui brave les interdits pour faire du stand-up. Empreinte d’humour ashkénaze, la protagoniste débite des punchlines de fous, parfois vulgaires, tout en se battant pour l’égalité. Inspirée d’histoires vraies de femmes de l’époque, cette série met en avant des répliques qui pourraient être transposées dans un one woman show de nos jours, les sujets y étant malheureusement toujours d’actualité. Même si cela reste une série de niche, c’est une grosse claque. »