En période de conjoncture économique difficile, les outils d'acquisition de clients basés sur une rémunération à la performance ont le vent en poupe. D'abord parce qu'ils permettent de répondre à diverses problématiques marketing, comme la hausse du trafic sur un site, le lancement d'un produit, le recrutement de fans sur Facebook, la génération d'une vente, la proposition d'un essai... Ensuite et surtout parce qu'ils sont peu risqués, l'annonceur ne payant qu'au résultat.

Avec une année 2012 sous le signe de la crise économique, les annonceurs souhaiteront optimiser au maximum leurs dépenses, notamment publicitaires, et miser sur des leviers de recrutement à forte audience. Dans cette optique, le «casual gaming» (jeux occasionnels) représente une réponse pertinente pour les marques.

Sur le Web, les jeux sont omniprésents. Qu'ils soient sous forme de quiz, de simulation, de jeux d'adresse ou autres, on les retrouve sur tous types de plates-formes, des sites médias aux sites de marques en passant, bien sûr, par les réseaux sociaux, Facebook en tête. Au milieu de ces jeux, une tendance se développe tout particulièrement: le «casual gaming». Ces jeux occasionnels ont la particularité d'être simples, faciles à comprendre et destinés à tous types de publics. Tetris, Angry Birds ou encore Farmville, aujourd'hui, quels que soient le sexe, l'âge et la catégorie sociale, tout le monde joue.

Disponibles généralement sous une forme hybride, entre gratuit et payant, le «freemium», les jeux seront gratuits jusqu'à une certaine limite, au-delà de laquelle le joueur se verra proposer d'acheter des crédits additionnels, la version complète du jeu ou encore des biens virtuels.
Les sites de jeux en ligne drainent un trafic considérable et une audience fidèle, pouvant atteindre plusieurs millions d'internautes par mois. Seuls 5% des internautes acceptent de payer pour jouer et ces joueurs «premium» font aujourd'hui la fortune des nouveaux poids lourds du jeu en ligne - Zynga en tête - dans un marché déjà estimé à plusieurs milliards d'euros.

L'enjeu pour les plates-formes de jeu est maintenant de réussir à monétiser par la publicité les 95% de joueurs «gratuits» restants. Hors le public de ces jeux très captif est particulièrement réceptif aux annonces publicitaires, à condition bien sûr de proposer des offres personnalisées en adéquation avec leurs centres d'intérêts. Pour cela, il faut être capable de lier une action dans le jeu à une action chez l'annonceur (visionnage d'une vidéo, insertion de produits dans le jeu, remplissage d'un formulaire...).
Certains annonceurs vont plus loin et choisissent de développer des jeux sur mesure. Ils intègrent alors complètement la mécanique de jeu dans l'univers de leur marque. Ce concept de «gamification», très en vogue, est devenu un sujet de prédilection pour les annonceurs, en particulier sur le réseau Facebook.

Audience large et captive, recrutement de clients dans un environnement ludique, ROI attractif: sans nul doute, le «casual gaming» est en passe de devenir l'un des meilleurs alliés des annonceurs en cette année 2012.

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