Des polémiques sur les sondages d'intentions de vote ou de préférence à la primaire ont eu lieu ces derniers temps. Les principales limites - réelles - pointées portent sur la faiblesse des échantillons et l'incertitude sur ce que sera le corps électoral. Pourtant, le doute s'estompe. Depuis des mois, deux favoris se détachent, François Hollande et Martine Aubry, qui réunissent plus des trois-quarts des intentions de vote quelle que soit la population interrogée: sympathisants, électeurs probables, électeurs certains. De même, le potentiel de votants est bien supérieur aux 1 à 2 millions estimés par le PS. Si la photo est assez nette, rien ne dit qu'elle n'évoluera pas avec la campagne. A l'approche du 9 octobre, premier tour de la primaire, pour être au plus près du résultat, notre échantillon ne retiendra que les électeurs apportant la preuve qu'ils sont réellement informés du dispositif et des conditions de vote. Au PS de faire son travail d'information!