Ce début de printemps est celui de tous les paradoxes. Alors que le Japon connaît une crise majeure, les pays arabes vivent une renaissance avec des révolutions historiques… Pendant que le prix du baril flambe et que l'inquiétude autour de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi augmente, la croissance est de nouveau forte (4,4% attendus par le Fonds monétaire international).
Cette croissance retrouvée (même si l'Europe semble s'installer, à l'exception de l'Allemagne, dans une «croissance molle»), cet espoir venu des pays arabes annoncent-ils le retour de l'optimisme et de la confiance? C'est en tous cas une tendance observée chez de grandes marques, avec des campagnes telles que «Ouvre du bonheur», de Coca-Cola, ou encore «Vive le football libre», pour Nike…
Au-delà de cet optimisme, un autre lien rassemble. Un lien invisible, mais profond: celui de la relation retrouvée. Quand les peuples vivant sous la chape de silence de régimes autoritaires veulent retrouver voix au chapitre, c'est à travers les réseaux sociaux qu'ils font entendre une parole libre, une parole qui retisse des liens avec des communautés locales et internationales. Des liens d'espoir.
Quand des marques affichent des promesses aussi fortes que celles précédemment citées, elles ne se contentent pas de déclarations d'intention et organisent des initiatives qui tissent des liens forts avec leur écosystème et notamment leurs clients.
Pourquoi? Parce qu'il est devenu crucial de combler la distance à travers l'établissement de relations structurées et structurantes, en phase avec les attentes et les besoins. Parce que, in fine, c'est dans la relation à une marque ou à une entreprise que se construit l'opinion qui va se traduire, ou pas, en recommandation et construire, à terme, la réputation. Parce que cet actif immatériel qu'est la réputation est sur le podium des préoccupations des dirigeants.
Alors, comment donner de la valeur à la relation de la marque à ses publics? Il s'agit de réenchanter les modèles relationnels traditionnels. En retrouvant le sens, en donnant des preuves, en transcendant le seul discours et la simple promesse pour créer les conditions d'une confiance réciproque et partagée, les entreprises vont s'engager et engager à leurs côtés leurs publics.
C'est ainsi qu'elles vont inscrire leurs relations avec leur environnement, avec leurs parties prenantes, en bref, avec la société dans une dynamique positive. Une dynamique productive et utile pour tous. (…)