Promis, Georges, je garderai l'œil rivé sur la balle jusqu'à l'impact. Oui, d'accord, je ne forcerai pas sur mon swing et je te promets de prendre enfin des cours pour éviter de stagner à 20 de handicap. Mais toi, tu dois me promettre de leur donner, là-haut, des conseils en marketing et communication.
Comment ont-ils pu te rappeler aussi tôt? Quelle erreur de comportement de leur part de t'avoir fait subir un tel traitement? Je ne sais même pas si tu as pu emporter avec toi une machine Nespresso pour tenter de négocier avec eux un retour sur terre, comme l'a très bien réussi un autre George C. Chétochine, what else?
Les inventeurs français n'ont même pas eu le temps de te dire au revoir. Ils tentent déjà de mettre au point une machine pour communiquer avec toi, aussi ingénieuse que le fameux Barbeuk à Raymond. Saint Georges, priez pour eux, pour qu'ils soient enfin reconnus et qu'ils trouvent l'énergie de croire en leur projet jusqu'au bout.
Ta voix et tes conseils résonnent encore dans leur mémoire. Tes encouragements, tes coups de gueules, tes réticences, tes avertissements et surtout ta générosité, ta gentillesse, ta bienveillance.
Que dire de tes anciens étudiants, tes collègues, tes partenaires de plateaux TV, tes amis entrepreneurs, présidents de grandes enseignes de distribution, journalistes, éditeurs, hommes et femmes politiques qui ont eu la chance de te croiser, de te fréquenter, de partager avec toi des instants inoubliables ?
Ils doivent être heureux, là-haut, d'accueillir un grand croyant comme toi, toi qui as toujours su communiquer aux autres ta foi en la vie en toutes circonstances.
Je sais que tu refuserais que nous soyons tristes, toi qui, désormais soulagé, ne peux comprendre notre peine.
«Rien ne vaut la peine d'être triste», disait Freud, malgré Onfray. Sache que nous serons nombreux, autour des membres de ta grande et belle famille, à célébrer ton beau parcours où tu as rendu une si belle carte.