Ne pas se fier aux apparences: sur une année, l'univers des nouvelles technologies possède une empreinte équivalente à celle de l'aviation civile. Voilà pourquoi Greenpeace ne cesse d'interpeller les entreprises du secteur, notamment Microsoft particulièrement mal noté dans le dernier rapport de l'ONG.
Bonne nouvelle cependant: le géant américain vient de s'engager à obtenir un bilan carbone neutre d'ici à juillet 2013. Pour y parvenir, il va mesurer les émissions carbone de chacune de ses entités et instaurer, en interne, une taxe carbone maison. «L'idée est de rendre nos divisions responsables du coût que représente la compensation de leurs émissions carbone», a expliqué dans un communiqué Kevin Turner, directeur de l'exploitation de Microsoft.
Des investissements seront réalisés en matière d'efficacité énergétique ou de réduction de déchets. Ils devraient également concerner l'utilisation d'énergies propres. Greenpeace reproche en effet à Microsoft de trop consommer d'énergie issue du charbon, mais aussi du nucléaire, dont Bill Gates a toujours été l'un des plus fervents défenseurs.
A Paris, Microsoft pourrait déjà faire preuve de bon sens. Non loin de Stratégies, son siège social d'Issy-les-Moulineaux labellisé haute Qualité environnementale, est souvent éclairé du sol au plafond à 23 heures. Joli, mais pas franchement développement durable.