La septième édition du Baromètre de l'e-pub le confirme: la communication en ligne a le vent en poupe. Après une croissance de 9% en 2010, l'e-publicité a progressé de 11% en 2011, atteignant un chiffre d'affaires net de 2,561 milliards d'euros. Le rythme devrait se ralentir un peu cette année (+8%) mais la tendance est bien là. La crise économique favorise un média peu coûteux, aux effets rapidement mesurables et à propos duquel l'Hexagone doit encore rattraper son retard sur ses voisins.
Tous les segments bénéficient de cette dynamique, des liens sponsorisés («search») à l'affiliation en passant par la publicité graphique («display»), mais la plus forte progression en pourcentage revient au plus petit d'entre eux, la publicité sur mobile: +37%, à 37 millions d'euros.
Et il y a des raisons de penser qu'on n'a pas fini de parler du mobile, un vecteur de communication «de plus en plus intégré dans les plans médias», souligne le Syndicat des régies Internet: envolée de l'audience et des usages, montée en puissance des annonceurs traditionnels, développement des annonceurs locaux, renouvellement de l'offre, mise en avant progressive des complémentarités Web et mobile et... sous-équipement des annonceurs en sites mobiles.
«Les idées sont là, et celles intégrant le mobile, le social et le local sont celles qui apportent le plus d'innovation, de potentiel», rappelle Marco Tinelli, PDG de Fullsix, dans son livre Marketing synchronisé, qui vient de paraître et dont nous publions les bonnes feuilles dans ce numéro (lire page xx).
Pour compléter utilement ce tableau très encourageant, Stratégies vous propose cette semaine (lire page xx) un petit tour du monde des stratégies des marques sur mobile: Paris, New York, Londres, Shanghai... Innovation et créativité sont au rendez-vous. Bon benchmark!