Lentement, mais sûrement, les entreprises adhèrent à la charte de communication responsable de l'Union des annonceurs (UDA). Détaillons le verre à moitié plein. Quatre ans après son lancement, 42 entreprises, qui représentent 50% des investissements publicitaires français, ont souscrit, pour tout ou partie, à ses cinq engagements, dont deux nouveaux venus en 2011: Axa et Rémy Cointreau. Près d'un quart (24%) des signataires intègrent ainsi l'impact environnemental dans leurs critères de choix d'un support de communication; 29% incitent leurs parties prenantes à des comportements responsables, mais 13% seulement utilisent avec loyauté les données privées sur leurs clients dans leur démarche marketing et commerciale. Dominique Candelier, directrice de la communication et du développement durable de l'UDA, évoque une série de signes encourageants: l'utilisation d'indicateurs chiffrés qui se généralisent, l'information dans les briefs donnés aux agences de leur engagement responsable, le nombre record de bonnes pratiques mises en œuvre en 2011, qui passe de 526 à 819. Cette augmentation est due «aux actions en cours ou objectifs 2012», qui représentent 43% des actions citées. «Les signataires ont intégré une vision à long terme», se félicite l'UDA. D'autres diront qu'ils sont tout bonnement en retard et que les belles initiatives restent encore isolées. Là, c'est le verre à moitié vide.