«Pensez à l'environnement, imprimez cet e-mail que si nécessaire.» Cette phrase, très en vogue sur les e-mails, pourrait bientôt s'accompagner d'autres conseils, du type «ne mettez en copie que si nécessaire» ou «ne conservez que si primordial»... L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) vient de publier les premiers éléments d'une étude sur les cycles de vies des technologies de l'information et de la communication (TIC). Autrement dit l'impact de l'utilisation d'Internet sur les émissions de gaz à effet de serre. Il devrait passer de 2% en 2005 à 4% à l'horizon 2020. «Diminuer de 10% l'envoi de courriels permettrait, dans une entreprise-type de cent salariés, un gain d'environ 1 tonne d'équivalent dioxyde de carbone pour un an, soit autant que les émissions d'un vol aller/retour Paris-New York», note l'étude. Plusieurs comportements, dont le coût environnemental est important, sont listés: l'envoi d'un courriel avec copie systématique, son impression, son archivage, mais aussi la quantité de pages consultées lors d'une requête sur le Web et même le temps de lecture d'un document importé sur clé USB. En effet, s'il est trop long, l'impression a moins d'impact sur le réchauffement climatique. De quoi faire réfléchir, entre autres, les professionnels des relations presse qui multiplient à l'envi les envois non ciblés et distribuent des clés USB soi-disant très écolo…