Le 20 juin, Orange a présenté une étude réalisée par Kantar TNS pour accompagner ses annonces sur le développement de sa couverture 4G dans les TGV, sur les autoroutes, pendant les festivals, etc. S’il est un chiffre à retenir, parmi les innombrables qui sont en pareil cas exhibés pour démontrer la qualité d’un réseau, c'est celui de 83%. Ce taux est une sorte de thermomètre des envies de déconnexion. En France, plus de huit Français sur dix aspirent en effet à «ralentir leurs usages numériques pendant les vacances». Comme si cette période de pause devait être aussi un temps entre parenthèses, où l’on suspend un peu ses communications. Pour mieux respirer la vraie vie. Or, voilà que neuf Français sur dix emportent avec eux de quoi se connecter et que la moitié choisit son lieu de villégiature en fonction de la connexion. Pas question, donc, de renoncer au partage de photos ou de vidéos, aux applis de cartographie pour trouver son chemin, etc. Bref, il est à la fois désiré et inenvisageable d’avoir des vacances déconnectées. Paradoxal, certes. Mais le marketing estival doit tenir compte de ce double postulat. Vers l'eau et le feu.