Cela faisait un bout de temps que l’industrie créative n’avait pas été secouée par une technologie aussi accessible. Quel plaisir de s’écharper à nouveau avec ses collègues sur l’avenir de la création plutôt que de s’inquiéter de la régression des TJM ou de l’âge d’or des frais tech. La profession ne parle plus que de sa raison d’être : la créativité.
Or, la majorité des créatifs vous le confirmera : le génie c’est 1% du temps passé. Les 99% restant, c’est de la sueur : préparer ses châssis quand on fait de la peinture, malaxer sa glaise quand on est potier, reproduire une texture sur son synthétiseur quand on est producteur musical, rêver d’un bokeh ovaloïde quand on est photographe, chercher une rime riche quand on est compositeur, faire ses fonds de tarte quand on est pâtissier. La création est un métier dont la part d’ombre est chronophage.
C’est exactement à ce moment que les outils d’intelligence artificielle générative entrent en scène. Cropper des visuels. Mettre à l’échelle des affiches. Appliquer un traitement sur une photo ou une vidéo. Traduire des textes en 80 langues. Ce qui prenait un temps fou hier pour être produit, décliné, adapté se produit aujourd’hui avec une vitesse déconcertante.
C’est comme cela que nous utilisons la gen AI chez Artefact 3000 : comme un assistant du quotidien qui nous fait gagner du temps pour expédier les tâches ingrates. Parce que ce qui compte à la fin c’est de consacrer du temps à la créativité.