Habitué à déterrer des archives en lien avec l’actualité, l’INA a enregistré un «record d’audience» sur les réseaux sociaux pour la première semaine des JO de Paris, porté notamment par ses pépites sur les débuts de Léon Marchand, des frères Lebrun ou de Teddy Riner.
Du 29 juillet au 4 août, l’Institut national de l’audiovisuel a recensé « 60 millions de vidéos vues » dont la moitié sur Instagram, TikTok et X, trois réseaux sociaux où il enregistre « la plus forte audience de son histoire », annonce l’entreprise publique jeudi dans un communiqué.
Les contenus autour de « retour sur des performances mythiques, débats de société » ou encore « secrets des sites olympiques » remportent « un vif succès » sur les réseaux sociaux où l’INA compte 12 millions d’abonnés. Mais « les vidéos qui suscitent le plus d’engouement concernent les débuts » des athlètes tricolores.
Sur la première marche du podium figure ainsi un reportage de 2018 sur les pongistes Alexis et Félix Lebrun, qui rêvaient à 15 et 12 ans de participer aux Jeux de Paris, pour un total de 9,3 millions de vues sur Instagram, Facebook, X, Snapchat et TikTok, selon les chiffres transmis par l’INA à l’AFP.
La deuxième place revient à un reportage de France Télévisions consacré en 2019 au nageur Léon Marchand, présenté comme un « brillant élève en terminale scientifique » alternant entre les « petits carreaux de la piscine » et ceux des cahiers scolaires, cinq ans avant ses quatre médailles d’or à Paris (9,2 millions de vues).
Suivent un extrait de 2005 où l’on voit le futur quadruple champion olympique, âgé de 3 ans, dans les bras de son père, le nageur Xavier Marchand (3,9 millions), et un autre de 2007 sur le « plus impressionnant gabarit de l’équipe de France de judo », Teddy Riner, 17 ans (3,4 millions).
La rédaction de l’INA, qui fait partie de l’audiovisuel public, « a beaucoup travaillé pour préparer Paris 2024 », a fait valoir son directeur éditorial Antoine Bayet, cité dans le communiqué. Selon lui, ces audiences valident à nouveau « la stratégie de transformation » de l’institut qui ne se contente plus d’archiver images et sons de la télévision mais est devenu un média à part entière. De manière générale, la ferveur populaire liée aux JO à domicile et les succès des Bleus gonflent les audiences de nombreux médias, en particulier celles des diffuseurs France Télévisions et Eurosport.