L'opérateur a lancé TechUp, sa première émission sur Twitch, avec HugoDécrypte.
Ce 10 février, le directeur des relations médias et de l’influence digitale d’Orange, Sylvain Bruno, montre la réaction de Jean-Luc Mélenchon qui félicite TechUp sur les réseaux sociaux à propos de « la reconquête de la souveraineté nationale sur les câbles sous-marins », élément de son programme expliqué par Jean-Luc Vuillemin, le directeur des réseaux et des services internationaux de l’opérateur.
TechUp ? La première émission d’Orange diffusée fin janvier sur Twitch, sorte de déclinaison tech de HugoDécrypte, a réuni 50 000 streamers sur son live Twitch. « Quand je vous disais qu’il fallait être dans le débat… », note-t-il. « J’essaye de diversifier la manière dont on parle d’Orange auprès de nouvelles cibles. »
Liberté éditoriale
La règle d’or : parrainer le programme tout en laissant la liberté éditoriale aux éditeurs de contenus. C’est aussi ce qui est à l’œuvre depuis deux ans pour le partenariat avec Brut qui compte 20 vidéos en France autour de la 5G, la cybersécurité ou l’environnement mais aussi 22 autres vidéos par an tournées vers l’Afrique sur les start-up, l’entrepreneuriat, l’inclusion numérique etc. Il faut parfois expliquer le modèle en interne tant ce type de brand content ne fonctionne que si les créateurs sont libres. « On est dans un monde où il faut se confronter à tous les questionnements sur l’impact du numérique ou l’utilité de la techno », résume Sylvain Bruno, passé en cabinet ministériel.
Sur TikTok, où l’opérateur s’est lancé il y a quatre mois et compte déjà 90 000 followers, il a fallu aussi convaincre qu’on pouvait laisser des données à un algorithme chinois. Grâce à une agence de création de contenus, une vidéo avec le logo animé d’Orange a réuni 1,6 million de vues en diffusion organique (360 000 pour une vidéo sur le wifi).
Citons aussi Twitter, où Orange publie « deux fois moins pour quatre fois plus d’engagement », et Instagram où il travaille l’expérience sociale à travers la mise en avant des produits sous forme de tutos. « Le social media est un canal d’échange qui doit intéresser nos audiences, l’enjeu est de s’adresser à des cibles en dynamisant sa com auprès de ce public », conclut Sylvain Bruno. En clair, des 18-30 ans qui ne doivent surtout pas voir en Orange le FAI des parents.