Alors que la Commission européenne appelle les plateformes à jouer « un rôle actif » contre la désinformation, l’Unesco mène une conférence mondiale consacrée à la désinformation, aux discours de haine et à « l’internet de confiance ». Plusieurs milliers de représentants de gouvernements, d'organismes de régulation, d'entreprises du numérique, d'universités et de la société civile y participent. La première journée a été marquée par la lecture d’un message du président Lula revenant sur le soulèvement de Brasilia du 8 janvier, vu comme le résultat d’une campagne de désinformation appuyée sur plusieurs plateformes. De son côté, la journaliste philippine Maria Ressa, prix Nobel de la paix, a évoqué une campagne de harcèlement. L'Unesco travaille pour une sortie « d'ici la mi-2023 » de lignes directrices communes.