Pourquoi avoir créé ce groupement de médias sous la bannière de Metropolitain ?
Nous avons décidé de créer Métropolitain en 2016 pour rassembler les forces de chaque média et donc éliminer les faiblesses de chacun. Par exemple, Pureplayer était un média à la pointe de la technologie mais il n’avait pas d’annonceurs. Certains autres médias étaient très présents en presse papier mais n’avaient aucun support numérique. En rassemblant nos forces, nous disposons d’une plus grosse structure, ce qui donne davantage de confiance aux annonceurs mais aussi aux personnalités publiques nationales quand nous voulons les interviewer.
Pour quelles raisons avez-vous décidé de rejoindre ensuite la plateforme Actu.fr, qui réunit en ligne les presses régionales et locales ?
Nous avons décidé de fusionner notre plateforme numérique à celle du site Actu.fr pour avoir plus de visibilité et donc plus de poids. C’était une étape logique dans notre évolution : fusionner pour grandir. Il y avait aussi une question de coût structurel. Créer et entretenir notre propre site était devenu trop cher.
Quel est le modèle économique de Metropolitain ?
Nous gagnons de l’argent via plusieurs leviers. Sur les plateformes numériques, nous démarchons des annonceurs, et là où nous n’en n’avons pas, le site Actu.fr nous apporte ses partenariats sur le long terme. Pour ce qui est du format papier, nous avons choisi de ne pas envahir nos pages de publicité pour garder un confort de lecture.
Vous avez justement créé un magazine papier semestriel : dans quel but et pour quel lectorat ?
La presse écrite reste un pilier sur lequel nous voulons nous appuyer. Ce magazine est un peu notre tête de gondole : un produit noble qui porte le groupe grâce à sa répercussion nationale. Nous voulions montrer aussi qu’en province on est bons ! On sait faire de belles choses, surtout à Montpellier, l’une des plus grandes villes de France qui mérite un rayonnement national. C’est un magazine glamour qui traite des sujets dits lifestyle pour notre cible de lectorat : des personnes entre 25 et 40 ans qui, pour la plupart, font partie des fameux CSP+.
Quels sont vos objectifs d’évolution pour les années à venir ?
Nous voulons faire évoluer notre présence sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok. Être sur cette plateforme serait un moyen d’être connu de la nouvelle génération. Nous voulons également anoblir encore plus notre magazine papier.
