La parole des femmes dans les médias et le déséquilibre en radio et télévision mis en évidence par l’Ina.
L’étude montre que les femmes prennent deux fois moins la parole, ce qui est cohérent avec les résultats d’études analogues, dont une menée par nos soins avec une présence à hauteur de 37 %. Surtout, ces chiffres bougent peu. Le GMMP (Global Media Monitoring Project) quantifiait en 2015 la part des femmes à 38 % en télévision, 23 % en presse écrite et 20 % en radio. Des résultats moins bons que ceux notés en 2010… Concernant la télévision, la situation évolue dans les chaînes publiques grâce au volontarisme, mais c’est beaucoup moins le cas dans les structures privées. Pour la radio, c’est un média plus vieux que la télévison, il y a probablement un effet d’inertie doublé de préjugés persistants quant à la voix. C’est ce que j’appelle « l’illusion techniciste ».
La Journée internationale des droits des femmes programmée le 8 mars.
C’est une bonne initiative pour rappeler que des combats sont en cours et que l’égalité est loin d’être gagnée. Il existe en France toujours plus de 20 % de différence salariale entre les hommes et les femmes. Avec des mouvements comme #MeToo, le thème du sexisme et surtout des violences sexuelles - qui touchent plus les femmes que les hommes, héritage historique oblige - a aussi été régulièrement à la une. C’est donc toute l’année qu’il faut en parler. Mais les lunettes du genre sont nécessaires pour voir autre chose, sur tous les sujets, tout le temps.
La mobilisation populaire grandissante en Algérie contre un cinquième mandat d'Abdelaziz Bouteflika.
Il décide de se présenter tout en promettant une élection anticipée s’il est élu, ce qui entraîne une question simple : pourquoi se présenter dans ce cas ? Il s’agit peut-être d’un moyen de gagner du temps, notamment si la lutte pour le pouvoir se poursuit en interne ou en l’absence de successeur idéal. Mais le peuple algérien semble saturer et vouloir un véritable processus démocratique. On assiste peut-être à un Printemps arabe « en différé » et si tel est le cas, il serait intéressant de savoir pourquoi cela arrive maintenant.
Decathlon qui choisit finalement de ne pas commercialiser son hijab de running après une polémique ayant rapidement pris un tour politique.
Pour le coup, j’ai trouvé regrettable que l’on puisse faire autant de bruit pour ça. C’est l’occasion de rappeler que le port du voile est totalement autorisé dans l’espace public et que les 500 000 personnes concernées ont aussi le droit du faire du sport. Il y a eu une focalisation un peu malsaine sur un objet qui cristallise certes l’inégalité entre les femmes et les hommes mais qui reste très souvent choisi dans notre pays.
Les révélations du Wall Street Journal quant aux contenus pédophiles échangés par certains utilisateurs sur YouTube via les commentaires.
Cela pose une nouvelle fois la question de la gestion et de la régulation du web pour les mineurs. Le fait de les sensibiliser aux dangers du web, à la cybersécurité, au cyberharcèlement ou encore à la protection des données devient indispensable. Si l’éducation aux médias se développe de plus en plus dans les classes, il faut aussi mettre l'accent sur les réseaux sociaux.
