Paris-Normandie et ses titres associés, Le Havre libre et Le Havre presse, étaient absents des kiosques le 2 avril en raison de l'insertion dans le quotidien d'un encart syndical de quatre pages. La direction s'en est rendu compte à 2h du matin et a stoppé la distribution du journal. Selon Michel Lépinay, PDG de Paris-Normandie, «les syndicats ont piraté le journal, supprimant des pages et les remplaçant par des pages à eux», en «mettant en cause les actionnaires et la direction». La direction de la SNPEI, qui édite Paris-Normandie, a présenté mi-mars un plan de redressement qui prévoit notamment la suppression de 111 postes sur 307. Cette filiale de Groupe Hersant Média a été mise en redressement judiciaire fin février.