Taxer les fournisseurs d'accès à Internet, les moteurs de recherche, les portails, bref les grands acteurs du numérique, pour financer la presse en ligne: c'est ce que demande le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN). «Un tel mécanisme existe pour l'audiovisuel, le cinéma ou la musique. En tant que créateur de contenus, il serait légitime pour la presse d'en bénéficier», explique aux Echos Denis Bouchez, directeur du SPQN. La mesure, qui pourrait rapporter entre 140 et 150 millions d'euros par an, va être soumise par le syndicat aux principaux candidats à la présidentielle.