télévision
Le groupe table sur une stabilité de ses revenus cette année grâce à ses activités de diversification, qui pèsent pour 43% dans le chiffre d'affaires total.

La fin de l'année n'a pas été indolore pour TF1, la chaîne ayant vu ses recettes publicitaires reculer de 6,1% au quatrième trimestre. Pourtant, Nonce Paolini, le PDG du groupe, table sur la stabilité de son activité en 2012, après un chiffre d'affaires à 2,6 milliards d'euros en 2011 (-0,1%). Motif: le niveau des revenus publicitaires du naviral amiral (1,5 miliard d'euros, soit -2,9%) ne détermine plus la santé de son groupe en raison de la progression continue des «autres activités» (1,1 milliard d'euros, soit +4% en 2011). Parmi celles-ci, qui totalisent 43% du chiffre d'affaires, on retrouve TF1 Entreprises qui assure la commercialisation des licences et les partenariats musicaux; E-TF1 qui profite de l'essor de la vidéo en ligne; le pôle production avec treize films coproduits l'année dernière, dont le fameux Intouchables aux 16,7 millions d'entrées; et, bien sûr, les chaînes TMC et NT1 désormais intégrées au groupe (en attendant Metro, détenu à 100% par TF1 depuis cet été). NT1 a d'ailleurs vu son audience chez les ménagères de moins de 50 ans progresser de moitié en 2011, à 2,4%.

Si le résultat opérationnel courant s'avère en forme, à 283 millons d'euros (+23%) et si le résultat net affiche tout de même 182 millions d'euros (-20%), la raison en incombe aussi au coût de la grille de TF1, en baisse de 5% en 2011, à 905 millions d'euros. Une économie due à la Coupe du monde de rugby qui s'est révélée moins coûteuse que celle de football l'année précédente. En 2012, la «rigueur de gestion» est toujours à l'ordre du jour, avec un coût de grille à 930 millions d'euros. Mais, en ce début d'année, Nonce Paolini confie «ne pas avoir du tout le sentiment d'une dégradation du marché publicitaire».

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