Le 30 octobre prochain, les lecteurs du Figaro pourront avoir accès à des publicités enrichies grâce à l'application U Snap, fruit d'un accord avec JCDecaux. L'afficheur a lancé cette dernière, disponible sur Iphone et Android, en octobre 2010. Il s'agit de prendre en photo des campagnes de publicité, puis un logiciel reconnaît l'image et renvoie directement sur un contenu enrichi ou éditorial, site Internet, vidéos, voire jeu-concours. Quelque 350 campagnes ont déjà exploité les possibilités de l'application de l'afficheur depuis son lancement.
Désormais, U Snap se déclinera sur le papier. «Dès le départ, nous nous sommes dits que nous souhaitions créer une plate-forme ouverte à d'autres médias», explique Albert Asseraf, directeur général marketing, études et stratégie France du groupe JCDecaux. D'où cette alliance avec Le Figaro.«La ligne directrice qui inspire toutes nos décisions est la convergence entre le print et le numérique», rappelle Luciano Bosio, directeur de la stratégie, des études et de la communication du groupe Figaro. Celui-ci compte étendre l'application aux autres titres du groupe de presse. «Nous allons également commercialiser le dispositif auprès des annonceurs du Figaro magazine et de TV magazine», annonce-t-il. Le groupe Figaro réalise 20% de son chiffre d'affaires global dans le numérique et 30% de son chiffre d'affaires publicitaire avec ce créneau.
Déclinaison internationale
Pour les tout premiers annonceurs, soulignent Luciano Bosio et Albert Asseraf, la possibilité de joindre à sa campagne l'accès à l'application U Snap sera gratuite, avec quelques centaines d'euros à payer pour les frais techniques. JCDecaux en gardera l'exclusivité au groupe Figaro pour quelques mois, puis les autres éditeurs pourront, à leur tour, utiliser l'application.
Mais, parallèlement, JCDecaux déploie son application à l'international. Elle a été lancée en Allemagne, via notamment une opération avec Universal pour la sortie du dernier album de Lady Gaga, qui permettait d'en télécharger deux titres, et, il y a quinze jours, en Chine. «Tout peut être interactif, des PLV dans les magasins aux affiches dans les aéroports», note Albert Asseraf.
