Le groupe Marie-Claire a dévoilé - sans vraiment le montrer dans son intégralité - ce mardi 9 février le très attendu Envy, son hebdomadaire féminin qui sortira en kiosques jeudi 11 février. « Le titre regroupe deux tendances repérées chez les 20-35 ans : le « Fast Fashion », dans lequel l'être et le paraître deviennent un sport national. Mais aussi l'addiction aux people, qui deviennent des miroirs », explique Jean-Paul Lubot, directeur général délégué du groupe de presse.
Le titre s'est inspiré du « glossy » anglais Look, que le groupe Marie-Claire édite en joint venture avec IPC en Grande Bretagne et qui réalise une diffusion de 315 000 exemplaires Outre-Manche.
L'objectif de diffusion pour Envy est fixé à 200 000 exemplaires en vitesse de croisière, avec une mise en place de 650 000 exemplaires pour le premier numéro et un investissement de 20 millions d'euros jusqu'à l'équilibre, attendu à la troisième année d'existence du titre, alors que le retour sur investissement est espéré à la cinquième année.
Contrairement à son concurrent Grazia, de Mondadori, qui avait pratiqué un tarif promotionnel de 1 euro, Envy sera vendu 1,70 euro dès son lancement, même si, chez Marie-Claire, on ne s'interdit pas à l'avenir de pratiquer une politique de yoyo. Quant au jour de parution, il s'agit du jeudi « mais nous ne nous interdisons pas de le changer », indique Jean-Paul Lubot.
Envy, qui sera également lancé sur Internet (envy.fr) et via une application iPhone gratuite, sera soutenu par une campagne de publicité de 20 millions d'euros bruts plurimédia, signée Euro RSCG BETC.
Voir ci-dessous le spot publicitaire teaser et les affiches, signés BETC Euro RSCG.