Le réseau social américain Facebook va permettre l'insertion de messages émanant d'annonceurs sur la page d'accueil de son service de messagerie instantanée Messenger, nouveau moyen pour le géant du net d'accroître encore ses recettes publicitaires.
Après des tests «prometteurs» en Australie et en Thaïlande, «les pubs dans Messenger sont généralisées», écrit le groupe dans un communiqué de presse, soulignant que 1,2 milliard de personnes utilisent Messenger régulièrement.
«Les publicités Messenger ont constitué un ajout puissant à nos campagnes publicitaires numériques, en nous aidant à toucher nos clients là où ils sont déjà actifs et impliqués. Grâce à l’optimisation des placements sur Facebook, Instagram, l’Audience Network et désormais Messenger, nous avons pu poursuivre l’optimisation de nos dépenses publicitaires et continuer à générer des résultats commerciaux», se targue Michiel Tops, directeur général du marketing et des communications australien David Jones.
Saturation des espaces sur Facebook
Concrètement, Facebook invite les annonceurs à créer des publicités pour la page d'accueil de l'application mobile Messenger, qui leur permettront d'atteindre plus largement les utilisateurs. (Voir les pages d’aide pour les annonceurs.)
Actuellement, les annonceurs ne peuvent atteindre que les utilisateurs de Messenger qui sont déjà en conversation avec eux. Facebook ne précise pas quand le grand public commencera à voir ces publicités dans le menu d'accueil.
Cette annonce intervient alors que Facebook cherche de nouveaux moyens d'accroître encore sa part de marché de la publicité numérique, qui constitue l'essentiel de son chiffre d'affaires.
Le réseau social, qui revendique depuis peu 2 milliards d'utilisateurs mensuels, est arrivé à saturation: il n'y a plus de place pour y placer davantage de publicités, d'où le choix d'ouvrir Messenger beaucoup plus largement aux annonceurs.