La consommation des ménages français a été stable en février par rapport à janvier, après avoir reculé de 0,6% en janvier, plus sévèrement que la baisse de 0,3% indiquée précédemment, a annoncé vendredi 29 mars l'Insee.
En février, la stabilité est due à une baisse de la consommation d'énergie (-2,7%), « contrebalancée » selon l'Institut national de la statistique par l'augmentation de la consommation alimentaire (+0,8%) et de la consommation en biens fabriqués (+0,5%). Sur douze mois, la consommation recule de 0,8%, et elle est stable sur les trois derniers mois, rapportés aux trois mois précédents.
La nouvelle hausse de la consommation alimentaire (après 0,2% en janvier) s'explique par l'augmentation des achats sur la quasi-totalité des biens alimentaires à l'exception des achats d'huiles et de matières grasses, en léger recul, et de la consommation de tabac qui diminue de nouveau, explique l'Insee.
La consommation des ménages en biens fabriqués rebondit « partiellement », selon l'Insee (+0,5% après une baisse de 2,1% en janvier), et provient principalement des biens durables (+1,4% après -4,4% en janvier), « sous l'effet de la hausse des achats de matériels de transport » (+2,1%), principalement de voitures neuves, mais aussi motos et cycles. Les achats de biens d'équipement du logement sont stables dans leur ensemble. Les dépenses en habillement-textile se replient (-0,6% après +0,4% en janvier).
La consommation en « autres biens fabriqués » diminue légèrement (-0,2%), une baisse notamment liée au recul des achats de biens de bricolage et de parfums, selon l'Insee. Enfin les dépenses en énergie baissent « nettement » (-2,7% après +1,3% en janvier) sous l'effet de la chute de la consommation d'électricité et de gaz, les températures ayant été « plutôt clémentes sur le mois », rappelle l'Insee. L'alimentaire pèse pour 39% dans le total de la consommation des ménages en biens, les biens fabriqués pour 43% et l'énergie pour 18%.