S’il s’est légèrement amélioré en octobre par rapport à septembre, le moral des ménages français reste bas. Nos concitoyens redoutent moins l’inflation, selon l’Insee.
Le moral des ménages français s’est légèrement amélioré en octobre, tout en restant bas, a indiqué l’Insee vendredi. L’indicateur synthétisant la confiance des ménages s’est ainsi établi à 84, un point de plus qu’en septembre, mais loin de sa moyenne de longue période (100).
Le solde d’opinion des ménages sur les perspectives d’évolution de leur situation financière augmente de 2 points, et celui sur leur situation financière passée d’un point. Mais le solde relatif à l’opportunité de faire des achats importants perd 2 points.
Ces trois mesures « restent nettement au-dessous de leur moyenne de longue période », remarque l’Institut national de la statistique et des études économiques. Dans un pays où le taux d’épargne atteint des records, le solde d’opinion relatif à l’opportunité d’épargner perd 8 points, à 28, contre une moyenne de longue période à 18.
Plus de confiance
Le solde sur la capacité d’épargne actuelle perd deux points, et rejoint sa moyenne de longue période. Celui relatif à la capacité d’épargne future est stable et demeure au-dessus de la sienne. Par ailleurs, la part de ménages qui considèrent que le niveau de vie en France va s’améliorer au cours des douze prochains mois augmente d’un point (-53), regagnant son niveau d’août, là encore très en dessous de sa moyenne de longue période (-27).
La part de ménages qui considèrent que le niveau de vie en France s’est amélioré au cours des douze derniers mois est quant à elle inchangée. Les craintes des ménages concernant l’évolution du chômage s’atténuent en octobre : le solde correspondant regagne les 3 points perdus en septembre, à 17, contre une moyenne de longue période de 33.
Enfin les ménages redoutent un peu moins l’inflation : la part de ceux qui estiment que les prix accéléreront au cours des douze prochains mois diminue d’un point.