Le salon de l’automobile de Munich est l’occasion pour la Chine de présenter ses marques de voitures, elle qui ambitionne de vendre environ 20% de véhicules électriques ou hybrides en 2025. Le point sur ces nouvelles marques.

Encore inconnues du grand public en Europe, les marques de voitures chinoises, comme BYD, ont presque toutes répondu présentes au salon de l’automobile de Munich pour tenter d’imposer leurs logos. La Chine, qui cherche à réduire ses émissions polluantes et sa dépendance envers le pétrole étranger, ambitionne de vendre environ 20 % de véhicules électriques ou hybrides en 2025.

Voici les principaux constructeurs chinois qui lorgnent le marché étranger.

BYD Auto

Fondé en 1995, BYD (« Build Your Dream », bâtis ton rêve) était à l’origine spécialisé dans la conception et la fabrication de batteries. À partir de 2003, le groupe basé à Shenzhen (sud de la Chine) s’est diversifié dans l’automobile pour devenir l’un des poids lourds mondiaux du véhicule électrique.

La firme a cessé l’an dernier sa production de voitures à essence et se concentre désormais uniquement sur les modèles hybrides et électriques. BYD est arrivé sur le marché européen via la Norvège avec l’idée de s’étendre à d’autres pays en Europe, où la marque est déjà connue pour ses bus électriques. BYD commercialise depuis le début de l’année plusieurs modèles de voitures en Allemagne et a profité du salon de Munich pour lancer sur le marché européen un SUV familial, le Seal U, ainsi que sa marque premium Denza.

MG

Ancienne marque britannique, rachetée en 2007 par l’équipementier chinois SAIC, MG est la marque chinoise la mieux implantée sur le marché européen. Le géant chinois a relocalisé sa production en Chine, permettant à la marque de bénéficier à la fois de sa notoriété de marque occidentale et de la compétitivité chinoise.

XPeng

XPeng s’affiche en Chine comme l’un des plus sérieux concurrents de Tesla. Fondée en 2014 en Chine et cotée aux États-Unis, XPeng emploie plus de 10.000 personnes à travers le monde et possède notamment des bureaux dans la Silicon Valley. Possédée à 5 % par Volkswagen, XPeng a fait son entrée en 2021 sur le marché européen et commercialise ses véhicules en Norvège, en Suède, au Danemark et aux Pays-Bas.

Dongfeng

Fondé en 1969, Dongfeng, qui fabrique voitures et camions, se hissait encore il y a quelques années parmi les premiers constructeurs chinois. Lors du salon de l’automobile de Paris l’an dernier, le groupe a présenté deux modèles à destination du marché européen.

Leapmotor

Leapmotor fait partie des jeunes pousses 100 % électriques encore inconnues hors de Chine. Elle a lancé son premier modèle en 2019 et vend déjà 10.000 véhicules par mois en Chine. Arrivée en France au printemps 2023, elle prévoit de s’étendre en Europe.

Geely

L’ancien fabricant d’électroménager a racheté la marque suédoise Volvo en 2010. Le groupe chinois a lancé avec Volvo la marque Lynk & Co pour se renforcer en Europe, visant une clientèle jeune et connectée. Il possède également la marque ZEEKR, lancée en 2021. Celle-ci a livré 140.000 véhicules de différents modèles en Chine et a annoncé son intention de se déployer en Europe, au Moyen-Orient ainsi que sur d’autres marchés asiatiques.

Nio

La start-up fondée en 2014 à Shanghai manque à l’appel à Munich. Nio a commencé à vendre ses premiers modèles de voitures en Chine en 2017 avant de s’implanter en Norvège en 2021 puis en Allemagne, aux Pays-Bas, au Danemark et en Suède l’année suivante. Elle vise en 2025 le marché américain et ambitionne de devenir d’ici 2030 l’un des cinq plus gros constructeurs mondiaux.

Aiways

Également absente à Munich, la marque 100 % électrique a été créée à Shanghai en 2017 par deux anciens commerciaux de Volvo Chine. Elle possède un centre de recherche et développement en Allemagne et commercialise deux modèles en Europe, notamment en France et en Belgique.

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